Dès 2005, des troubles apparaissent chez des patients traités par rayons à l'hôpital Jean-Monnet d'Épinal pour des cancers de la prostate.

On apprend, par la suite qu’entre 1987 et 2006, il y a eu une erreur de programmation dans le système de planification de traitement (logiciel permettant de préparer un plan de traitement par irradiation en radiothérapie). Cette maladresse a touché, sur l’ensemble de cette période, environ 5000 patients. Il apparaît que vingt-quatre d’entre eux  ont subi entre mai 2004 et août 2005 une sur irradiation (diffusion d’une surdose de rayons)  supérieure à 20 %. Cinq d'entre eux sont morts. Les autres sont atteints de différentes manières : certains d’entre eux deviennent invalides ; d’autre voient naître des lésions cutanées plus ou moins importantes et très douloureuses.

Le procès s’ouvre le 24 septembre et accuse les deux radiothérapeutes et le radiophysicien l’équipe. Sont aussi accusés trois autres personnes telles que le directeur de l’hôpital et le Centre Hospitalier.

Affaire des surradiés de l’hôpital d’Epinal Jean Monnet

Le verdict tombe le 30 janvier 2013, les deux praticiens encourent dix-huit mois de prison ferme, trente avec sursis, interdiction d’exercer et 20000 euros d’amende pour homicides et blessures involontaires et non assistances à personnes en danger. Le physicien obtiendra la même peine et les autres seront relaxés du chef de prévention de non-assistance à personne en danger.